Étienne Schneider a participé au Conseil "Compétitivité" à Bruxelles

"Nous devons aider nos entreprises à s’approvisionner librement dans le marché intérieur"

Le 25 septembre 2014, le Vice-Premier ministre, ministre de l’Économie, Étienne Schneider, a participé aux travaux du volet "Marché Intérieur et Industrie" du Conseil "Compétitivité". Ce premier Conseil "Compétitivité" sous Présidence italienne avait deux sujets phares à l'ordre du jour: la mise en place d’une nouvelle politique industrielle européenne et la stratégie de croissance "Europe 2020".

Les ministres de l’Économie ont tout d'abord eu l'occasion de définir les actions prioritaires en vue d'une nouvelle politique industrielle européenne. Le débat visait notamment à alimenter les travaux de la future Commission Juncker, qui devra mettre en place début 2015 un nouveau plan d’action en faveur de l’industrie. Ainsi, les ministres se sont mis d’accord sur une série de priorités concrètes, notamment l’accomplissement du marché intérieur, les actions de soutien aux PME et la mise en place de nouveaux outils destinés à veiller à la bonne mise en œuvre de ses actions. "Je suis vraiment très satisfait: après mes demandes répétées, la Commission va désormais présenter à chaque Conseil un bilan de la situation économique et de l’évolution de notre compétitivité. Cela va certainement rendre nos discussions plus efficaces, plus politiques et plus opérationnelle", a dit Étienne Schneider à la fin du débat.

Mieux agir au défi de la concurrence internationale

Dans son intervention, le ministre a également mis l’accent sur le besoin de mieux agir au défi de la concurrence internationale, en insistant que "l’Europe devra prendre des mesures plus efficaces par rapport aux importations à bas prix en provenance d’Asie, d’Inde ou du Moyen-Orient, surtout si l’absence ou le faible niveau des normes environnementales et sociales appliquées dans ces pays minent la compétitivité de nos entreprises industrielles."

Concernant le marché intérieur, le Conseil "Compétitivité" a procédé à un débat d’orientation sur la stratégie Europe 2020, le grand programme d’action de l’UE en faveur de la croissance et de l’emploi – qui fait actuellement l’objet d’une révision à mi-parcours. "Nos entreprises se heurtent toujours à un grand nombre de barrières qui cloisonnent le marché et qui ont un impact important sur les prix, le choix des consommateurs, le potentiel d’expansion des PME et, en fin de compte, sur notre compétitivité", a souligné Étienne Schneider. Un exemple concret de la problématique du cloisonnement du Marché intérieur existe, par exemple, dans le marché de la distribution, a expliqué Étienne Schneider: "En raison de conditions contractuelles dictées par les intermédiaires et les producteurs, nos distributeurs sont actuellement obligés de s’approvisionner dans tel ou tel pays. Les consommateurs en sont les principaux perdants et doutent, tout comme nos distributeurs, de l’existence d’un véritable marché intérieur. Je ne peux pas accepter que cette situation persiste. La nouvelle Commission Juncker devra agir".

Communiqué par le ministère de l’Économie / Représentation permanente du Luxembourg auprès de l'UE

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