Franz Fayot a visité un navire de Jan De Nul Group en activité et fait le point sur le registre maritime luxembourgeois

Le 28 septembre, le ministre de l'Économie, Franz Fayot, s'est rendu à Anvers pour visiter une drague de Jan De Nul Group en activité sur l'Escaut et rencontrer les dirigeants de la société dont le siège est implanté à Capellen. Il était accompagné du commissaire de gouvernement aux Affaires maritimes, Robert Biwer. Ensemble, ils sont revenus sur l'importance du secteur maritime dans l'économie luxembourgeoise.

  1. ©Jan De Nul Group

    (de g. à dr.) David Lutty, Jan De Nul Group; Cor Plugge, capitaine du Sanderus, Jan De Nul Group; Franz Fayot, ministre de l'Économie; Julie De Nul, Excecutive Officer Jan De Nul Group; Robert Biver, commissaire de gouvernement aux Affaires maritimes
  2. ©Jan De Nul Group

    Franz Fayot, ministre de l'Économie

Leader dans l'industrie du dragage maritime, Jan De Nul Group est également expert dans d'autres domaines d'activités comme la production d'énergie en mer, les travaux d'infrastructures complexes et de génie civil ou encore le traitement de toutes les formes de pollution. Le groupe a commencé son activité au Luxembourg avec sa succursale Dredging and Maritime Management SA (DMM) en 1995. Sur les 82 navires du groupe, 63 naviguent aujourd'hui sous pavillon luxembourgeois. À travers le monde, Jan De Nul Group emploie 6.267 personnes dans 47 pays. 600 personnes sont employées par le groupe au Luxembourg, dont 500 marins et 100 salariés au siège à Capellen.

Le navire visité, le "Sanderus", d'une longueur de 111,7 mètres, effectue actuellement des travaux de dragage d'entretien dans le port d'Anvers. Le dragage permet de dégager, d'approfondir ou d'élargir des voies navigables encombrées pour faciliter le passage de grands navires. Il s'agit d'une des dragues de toute dernière génération de Jan De Nul Group, à émissions ultra-faibles, aussi appelée "Ultra Low emission vessel" (ULEv), le quatrième du genre dans la flotte du groupe. Les anciennes dragues équipées de moteurs à combustion interne dont les émissions n'étaient pas traitées émettaient une pollution importante, affectant à la fois le climat et la qualité de l'air. Le système de filtre ULEv traite les gaz d'échappement et empêche l'émission de nanoparticules. Avec ses ULEv, Jan De Nul Group contribue donc à améliorer la qualité de l'air, à diminuer la pollution et ainsi à assurer une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Accompagné du capitaine du navire, le ministre a pu observer le navire en activité et s'entretenir avec des membres d'équipage.

Lors de la visite, le ministre est revenu sur l'importance du secteur maritime dans l'économie luxembourgeoise. Dès la fin des années 80, dans le but de soutenir la diversification des activités économiques, le gouvernement luxembourgeois avait décidé de créer un registre maritime. En l'espace de 31 ans, le Luxembourg est parvenu à se forger une excellente réputation dans le secteur, que ce soit au niveau de la qualité des navires enregistrés ou des conditions sociales favorables pour les marins, et il possède le plus grand registre maritime de tous les pays enclavés.

Le Luxembourg s'est positionné sur un marché de niche du secteur maritime et abrite à la fois des petits transporteurs, des dragueurs, des remorqueurs ainsi que des navires de ravitaillement. Ainsi, la flotte sous pavillon luxembourgeois est passée de 54 navires (1993) à 216 navires (2020).

Lors de la visite, Franz Fayot a déclaré: "Avec ses nouveaux navires ULEv, Jan De Nul fait office de véritable précurseur et je les en félicite. Nous sommes fiers que ces navires battent pavillon luxembourgeois, car Jan De Nul fait figure de modèle pour le green shipping. Favoriser un transport maritime respectueux de l'environnement et faible en émissions est d'ailleurs au cœur des missions du Commissariat aux affaires maritimes."

Robert Biwer a ajouté: "Si le secteur maritime reste une activité de niche à Luxembourg, je pense pouvoir affirmer que le projet a fait ses preuves au courant des 30 dernières années. Notre but n'est pas de battre des records en termes de nombre de navires ou de tonnage sous registre, mais plutôt de favoriser le développement économique et la diversification de l'économie luxembourgeoise avec des activités réelles à Luxembourg, le tout par un registre de qualité avec des navires de qualité!"

Enfin, David Lutty, directeur de Jan De Nul Group, a ajouté: "Cela fait déjà de nombreuses années que l'on coopère avec le pavillon luxembourgeois. Il s'agit sans aucun doute d'une collaboration très fructueuse et satisfaisante, car le gouvernement luxembourgeois, tout comme le registre, ont une attitude très pragmatique. Voilà ce que nous apprécions fortement, car nous opérons des navires complexes dans notre flotte."

Communiqué par le ministère de l'Économie

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