En date du 9 juin 2015, le Vice-Premier ministre, ministre de l’Économie, Étienne Schneider, a présenté lors d’une conférence de presse le centre de géo-information EarthLab qui sera établi au Luxembourg. Ce centre de prestation de services liés à l’observation de la Terre est le fruit d’un partenariat stratégique entre les entreprises étrangères Telespazio France et e-GEOS - qui sont le principal actionnaire de la nouvelle structure – et HITEC (8% du capital) et POST Luxembourg (près de 37% du capital).
Grâce aux données recueillies à la surface de la terre par des satellites ou d’autres moyens d’observation (avions, drones, etc.), le centre fournira des services avancés résultant de l’analyse et du traitement spécialisés de ces informations dans une optique d’évaluation de risques industriels et environnementaux, par exemple concernant les établissements concernés par la réglementation "Seveso". Les futurs clients potentiels de la nouvelle structure à Luxembourg seront notamment des acteurs de l’industrie, de l’assurance ou des fonds d’investissement. Soutenu par le gouvernement, le centre développera ces nouveaux services qui seront commercialisés dans environ deux ans. Le projet permet de créer à terme près de 30 nouveaux emplois au Grand-Duché.
Le Vice-Premier ministre, ministre de l’Économie, Étienne Schneider a déclaré: "L’établissement du centre Earthlab au Luxembourg, en partenariat stratégique avec des entreprises nationales comme HITEC et POST Luxembourg, est le fruit de l’engagement gouvernemental inlassable en faveur de la diversification et de l'innovation dans les technologies avancées, en particulier dans les secteurs de l'aérospatial et des TIC. Un projet comme Earthlab Luxembourg et ses retombées économiques nationales justifient aussi rétroactivement l’adhésion de notre pays à l’Agence spatiale européenne."
Le nouveau centre EarthLab Luxembourg à venir s’inscrit dans le développement du réseau mondial du programme EarthLab Galaxy initié par Telespazio France (société des groupes Finmeccanica/Thales). Deux autres centres existent déjà, dont l’un près de Bordeaux en France développant des services de télédétection numérique pour les secteurs de la viticulture, de la sylviculture et de la gestion du littoral, et l’autre au Gabon offrant des services maritimes.
Communiqué par le ministère de l’Économie