Étienne Schneider a assisté au Conseil "Compétitivité" à Bruxelles

La réunion du Conseil "Compétitivité" le 20 février 2017 a permis d’avancer vers la création d’un véritable marché unique numérique. Les ministres européens en charge de l’économie se sont mis d’accord sur de nouvelles règles facilitant la coopération entre les autorités nationales en charge de la protection des consommateurs, notamment moyennant des actions communes visant à faire cesser des comportements illicites. À titre d’exemple, il peut s’agir d’entreprises qui ne respectent pas le droit du consommateur de retourner les marchandises achetées ou qui ne remplissent pas leurs obligations en termes de garanties après-vente.

"Une bonne coordination entre les autorités nationales est essentielle pour renforcer la confiance des consommateurs dans le commerce électronique et les achats transfrontaliers", a dit le Vice-Premier ministre, ministre de l’Économie, Étienne Schneider.

Le Conseil a également approuvé l’accord final, dégagé la semaine dernière avec le Parlement européen, sur le règlement relatif à la portabilité des contenus numériques. "Les consommateurs pourront enfin utiliser leurs abonnements à des services numériques comme la musique ou les films lorsqu’ils voyagent à travers l’Europe", a commenté Étienne Schneider.

Politique industrielle: le Conseil met la pression sur la Commission européenne

Les ministres membres du Conseil "Compétitivité" ont ensuite fait le point sur la compétitivité de l’industrie européenne. "Nous demandons depuis plusieurs années à la Commission européenne de présenter enfin un cadre stratégique cohérent avec des actions concrètes visant à stimuler l’innovation et l’emploi dans l’industrie", a rappelé le Vice-Premier ministre, ministre de l’Économie, "nous ne devons pas commettre l’erreur d’attendre la prochaine crise pour agir. Sous Présidence luxembourgeoise, en 2015, nous avons montré qu’il est possible de prendre des mesures efficaces en réponse aux grandes difficultés du secteur de l’acier. Maintenant, il faut mettre en place un ensemble cohérent de politiques favorisant la compétitivité de l’ensemble de l’industrie européenne", a conclu Étienne Schneider qui a également invité la Commission européenne à examiner de près les mesures protectionnistes pratiquées notamment par la Chine et les États-Unis.

Initiative Benelux en faveur du commerce de détail

En marge de la réunion du Conseil, Étienne Schneider a participé à une conférence du Benelux consacrée au secteur du commerce de détail, en présence notamment de nombreux représentants du secteur du commerce, dont le vice-président de la Confédération luxembourgeoise du commerce, Laurent Schonckert, des administrations des trois pays du Benelux et des institutions européennes.

Lors de cet événement, le Benelux a présenté les résultats d’une étude qui formule des recommandations permettant de stimuler le commerce de détail et les échanges transfrontaliers entre les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg. "Je m’attends à ce que les travaux au sein du Benelux mènent à la suppression des restrictions territoriales auxquelles de nombreuses entreprises luxembourgeoises se heurtent tous les jours. Pour être compétitives et afin de proposer la plus grande offre aux meilleurs prix, nos distributeurs doivent pouvoir s’approvisionner là où on leur offre les meilleures conditions. Non seulement au sein du Benelux mais partout en Europe", a déclaré Étienne Schneider.

Ces pratiques systématiques de certains producteurs et de leurs intermédiaires consistent à refuser, en vertu de restrictions territoriales de l’offre, aux entreprises luxembourgeoises le libre accès aux réseaux d’approvisionnent de leur choix – avec comme résultat des prix d’achat nettement plus élevés qui sont ensuite répercutés sur les consommateurs.

Le Secrétariat général du Benelux se penche actuellement sur une analyse très concrète de cette problématique dans les trois pays, et à en juger la participation active de plusieurs dizaines d’entreprises luxembourgeoises à l’enquête y relative, le problème reste d’actualité.

Communiqué par le ministère de l'Économie

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