Interview avec Paperjam.lu
Paperjam.lu: Monsieur le ministre, que signifie pour vous la période estivale? De quoi se compose votre agenda en mode "vacances"?
Étienne Schneider: Je pense que la pause d’été doit servir à reprendre des forces et à se relaxer. Enfin, on trouve le temps de réfléchir sur les six mois à venir et de définir un ordre précis des travaux et des projets à aborder. Puis, je m’accorde une journée entière avant de partir en vacances pour ranger mon bureau et pour mettre de l’ordre dans mes paperasses personnelles. Cette année, je passe mes vacances en Grèce soutenant ainsi de manière concrète l’économie locale.
Paperjam.lu: Que retenez-vous, dans les grandes lignes, de cette première partie de l’année?
Étienne Schneider: Je suis très fier d’avoir accompli un excellent travail pendant cette première partie de l’année. Jusqu’à présent, ce gouvernement a lancé des réformes efficaces et innovantes. Les travaux préparatifs pour la présidence du Conseil de l’Union européenne étaient gourmands en ressources et surtout en temps de travail. Je suis le seul ministre qui doit présider cinq conseils. Je suis confiant que la présidence aura des retombées positives pour notre pays et connaîtra aussi des résultats politiques, puisque la phase de préparation s’est déroulée de manière impeccable. Je regrette que ce travail ne soit pas apprécié à sa juste valeur par le grand public, surtout dans l’ambiance politique post-référendum. Ce qu’il faut en tout cas relever, c’est que le Luxembourg a surmonté définitivement la crise économique et financière.
Paperjam.lu: Quels seront vos grands objectifs pour la suite de l’année dans l’exercice de votre mandat?
Étienne Schneider: Mon premier grand objectif consiste à bien négocier la présidence luxembourgeoise du Conseil de l’Union européenne. Il s’agit d’une responsabilité importante que nous avons à endosser, et je suis optimiste que les objectifs que nous nous sommes fixés seront atteints à la fin de l’année. Nous allons poursuivre la réforme policière, pour laquelle nous pouvons enfin compter sur la collaboration et le soutien de l’ensemble des syndicats. Nous allons analyser notre politique de diversification économique et le cas échéant l’ajuster. Finalement, nous allons aussi nous mettre à la recherche de nouveaux secteurs d’activité innovants à forte valeur ajoutée pour assurer la pérennité de notre système de sécurité sociale sur le très long terme.